Risque

Radioactif

1. Le risque à La Réunion

Historique des événements

Aucun accident nucléaire n’est recensé sur le département de La Réunion. Le nombre d’incidents liés à des sources radioactives ou à des substances contenant des radioéléments (produits ou déchets) est extrêmement faible et concerne principalement la réception accidentelle de déchets contenant des radioéléments en Installations de Stockage de Déchets Non Dangereux (ISDND).

Au cours des dernières années, moins de 5 déclenchements de portique de détection ont eu lieu à La Réunion. Les principaux incidents sont :

  • la détection de déchets contenant du Radium 226, le 2 mai 2013, à l’entrée du site de l’ISDND de la Rivière Saint-Etienne (Saint-Pierre – Pierrefonds). Les déchets radioactifs découverts à St Pierre, et issus d’anciens paratonnerres démontés, ont fait l’objet d’un enlèvement par l’Agence Nationale pour la gestion des Déchets Radioactifs (ANDRA) ;
  • les détections de déchets contenant de l’iode 131, le 03 avril 2015 et le 26 juin 2015, à l’entrée du site de l’ISDND de la STAR à Sainte-Suzanne. Les déchets radioactifs ont été placés en zone d’isolement et ont pu intégrer l’ISDND après la période de décroissance radioactive.

Définition du risque

Le risque nucléaire

Le risque nucléaire provient de la survenue d’accidents, conduisant à un rejet d’éléments radioactifs à l’extérieur des conteneurs et enceintes prévus pour les contenir. Les accidents peuvent survenir lors :

  • d’accidents de transport, par route, bateau, voire avion (aiguilles à usage médical contenant de l’iridium 192 par exemple) ;
  • d’utilisations médicales ou industrielles de radioéléments, tels les appareils de contrôle des soudures (gammagraphes) ;
  • de dysfonctionnement grave sur une installation nucléaire industrielle (ne concerne pas La Réunion).

La contamination environnementale en cas d’accident nucléaire conduit à augmenter de façon plus ou moins significative la radioactivité ambiante. L’ingestion de particules radioactives par l’alimentation concerne la faune, la flore, les cultures et les sols, pouvant provoquer par effet boule de neige, des tensions économiques.

On distingue deux types d’effets aux rayonnements sur l’homme selon les niveaux d’exposition :

  • à fortes doses, les effets apparaissent systématiquement et de façon précoce après celle-ci (quelques heures à quelques semaines). Ils provoquent l’apparition de malaises, nausées, vomissements, perte de cheveux, brûlures de la peau, etc. Au-dessus d’un certain niveau très élevé, l’issue fatale est certaine.
  • à faibles doses d’irradiation, les symptômes n’apparaissent pas systématiquement chez toutes les personnes et se manifestent longtemps après l’irradiation (plusieurs années). Les manifestations sont principalement des cancers et des anomalies génétiques. Plus la dose est élevée, plus l’augmentation du risque de cancer est élevée, on parle de relation linéaire sans seuil.

Le risque radon

Le radon est un gaz radioactif, incolore, inodore, issu de la désintégration de l’uranium et du radium présents dans les roches du sol et du sous-sol, particulièrement des sous-sols granitiques et volcaniques. Une fois produit par les roches, son état gazeux lui permet d’atteindre l’atmosphère, voire l’eau souterraine. Malgré une période radioactive relativement courte, il peut être présent dans l’air que nous respirons. En se désagrégeant, le radon crée des descendants solides (poussières), qui, inhalés, peuvent provoquer l’irritation des voies respiratoires.

À l’extérieur, le radon se dilue rapidement et sa concentration moyenne reste généralement faible (inférieure à une dizaine de Becquerels/m3 *). Il ne représente pas une source de danger. En revanche, il peut atteindre des concentrations élevées (plusieurs milliers de Bq/m3) dans des lieux confinés tels que les grottes, les cavités souterraines et particulièrement les habitations, engendrant un risque pour la santé.

Le radon présent dans les bâtiments provient essentiellement du sol et, dans une moindre mesure, des matériaux utilisés pour la construction et de l’eau de distribution. Il s’infiltre généralement dans les bâtiments par les parties directement en contact avec le sol (vide-sanitaire, cave, plancher du rez-de-chaussée, etc.) et se propage ensuite dans les pièces de vie. L’infiltration dans les bâtiments est facilitée par la présence de fissures, les gaines de réseaux non-étanches, etc.

* Becquerels/m3 : Le becquerel par mètre cube correspond au nombre d’atomes qui se désintègrent par seconde et par mètre cube d’air. Le Becquerel (Bq) est l’unité d’activité d’un élément radioactif.

IMPORTANT

Le taux de concentration du radon dans l’air dépend des caractéristiques du sol et de la ventilation du bâtiment. La concentration en radon sera d’autant plus élevée que le bâtiment est confiné et mal ventilé.

Le risque dans le département

Le risque nucléaire

Le territoire de La Réunion ne dispose pas d’installations nucléaires de base industrielles (l’installation nucléaire de base la plus proche étant située en Afrique du Sud). Seuls des accidents liés au transport, à l’utilisation de radioéléments ou à la génération de déchets contenant des radioéléments peuvent survenir sur le département.

En 2021, La Réunion compte une vingtaine de détenteurs autorisés à employer des sources radioactives et enregistrées auprès de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) de Paris et de la DEAL de La Réunion. L’utilisation de ces sources est essentiellement liée aux domaines médicaux, industriels et des travaux publics. Par conséquent, aucun enjeu humain, économique, environnemental ou patrimonial, n’est menacé, à l’exception des travailleurs qui pourraient être exposés directement aux sources radioactives dans l’exercice de leur fonction.

Le risque radon

En France, la présence de radon constitue la principale source d’exposition aux rayonnements ionisants *. Depuis 1987, le radon est classé « cancérigène pulmonaire certain » pour l’homme par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Il présente le second facteur de risque de cancer du poumon *, après le tabagisme. Le risque de cancer lié à la présence de radon est d’autant plus important en cas d’exposition à une concentration élevée de radon, pour une durée importante (plusieurs dizaines d’années) et combinée au tabagisme. L’ingestion d’une eau chargée en radon constitue, en revanche, un risque moins important.

De par son contexte géologique, l’île de La Réunion ne présente pas de fortes concentrations en radon (voir Illustration 66). Dans le département, seules les communes de Cilaos, Saint-Benoît et de Salazie sont enregistrées comme « Catégorie 2 » (cf : Tableau ci-dessous), le reste des communes étant classées en « Catégorie 1 ».

* Rayonnements ionisants Rayon qui produit des ions. Un ion est un atome ou groupement d’atomes portant une charge électrique, ayant gagné ou perdu un ou plusieurs électrons.

* Le radon a été reconnu cancérigène pulmonaire pour l’homme, depuis 1987, par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) de l’Organisation Mondiale pour la Santé (OMS)

Carte du potentiel radon des communes de La Réunion.

Carte du potentiel radon des communes de La Réunion.

Carte du potentiel radon des formations géologiques de La Réunion.

Carte du potentiel radon des formations géologiques de La Réunion.

2. Les actions pour prévenir le risque

Les outils de surveillance et de prévention

La réglementation

  • Pour le risque nucléaire :

La législation fixe les règles de protection des travailleurs et du public contre les dangers des rayonnements ionisants. À titre d’exemple, les activités liées à la fabrication, la détention, l’utilisation des substances radioactives ainsi que la gestion des déchets radioactifs et la dépollution d’un site contaminé sont définies aux articles L. 1333-1 et suivants du Code de la santé publique.

Les seuils de protection définis par les textes réglementaires ne représentent pas des seuils sanitaires mais les contraintes les plus fortes possibles imposées aux exploitants pour limiter au maximum tout rejet radioactif. Chaque détenteur de substances radioactives ou de générateurs de rayonnements ionisants est légalement responsable de la sûreté de son installation et de ses pratiques. C’est à lui d’assurer en premier lieu la radioprotection de ses travailleurs, des patients, du public et de l’environnement. Les exploitants doivent par conséquent mettre en place une organisation interne permettant de pallier tout incident, d’en limiter les conséquences et de remettre leur installation en état sûr.

Le contrôle du respect de la réglementation relative à la radioprotection est assuré par l’État. L’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) est quant-à-elle en charge du contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection dans le domaine civil, ainsi que de l’information du public. Elle délivre les autorisations, les enregistrements, les récépissés de déclaration et vérifie par des inspections le respect des règles et des prescriptions auxquelles sont soumises les installations et les activités relevant de son contrôle.

  • Pour le risque radon :

La directive européenne 2013/59/EURATOM, fixe depuis 2013 le nouveau cadre réglementaire de gestion du risque radon, dont l’obligation, pour les États membres, de disposer d’un plan national d’actions * pour faire face à ce risque à long terme. Ce plan, réalisé pour la période 2020-2024 (dit PNSE 4) s’articule autour de trois axes d’actions prioritaires, déclinés en 13 actions :

– Axe 1 : information et sensibilisation sur le risque lié au radon et sur la réglementation ;

– Axe 2 : amélioration des connaissances ;

– Axe 3 : le radon et les bâtiments.

En plus de ces axes d’actions sont prévus l’accompagnement des acteurs locaux dans le cadre de l’élaboration et de la réalisation des Plans Régionaux Santé Environnement (PRSE), mais également pour la mise en oeuvre de campagnes locales de sensibilisation au risque radon dans l’habitat existant.

* Plan national d’actions : Il est élaboré par l’ASN, les ministères chargés de la Santé, de l’Environnement, de la Construction et du Travail, les experts nationaux (IRSN, Agence Nationale de Santé Publique, Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB), les acteurs régionaux (ARS, CEREMA, DREAL), les professionnels de la mesure du radon et les associations intervenant sur ce sujet.

La connaissance, la surveillance et la prévision

Depuis les années 1980, des campagnes de mesure de la concentration de radon ou de « l’activité volumique », mesurée en Bq/m3 dans l’habitat, ont été menées par l’IRSN et la Direction Générale de la Santé (DGS), en partenariat avec des Directions Départementales des Affaires Sanitaires et Sociales (DDASS).

L’objectif a été la réalisation d’une carte du radon au niveau national (cf : Illustration 66), permettant d’identifier les facteurs contribuant à la variabilité des concentrations observées et d’estimer l’exposition des Français au radon. La carte permet notamment d’estimer la proportion de logements dont les concentrations de radon dépassent certains seuils.

L’IRSN a été sollicité par l’ASN pour réaliser une cartographie du potentiel radon en Outre-mer. La méthode appliquée vise à estimer le potentiel radon des formations géologiques, c’est-à-dire leur capacité à générer du radon en surface. Elle prend en compte la production du radon dans le sous-sol et, d’autre part, le transport de ce gaz depuis sa source jusqu’à la surface.

Il en résulte une catégorisation qualitative du potentiel radon en trois catégories. À noter que la concentration en radon reste variable d’un bâtiment à l’autre en fonction des caractéristiques techniques des bâtiments et de sa ventilation (systèmes de ventilation, matériaux, étanchéité, etc.).

Tableau - Définition des trois catégories du potentiel radon (Source : IRSN).

Définition des trois catégories du potentiel radon (Source : IRSN).

L‘IRSN participe à la veille permanente en matière de radioprotection. L’institut assure une surveillance de l’environnement avec trois objectifs principaux : la protection des populations, le contrôle des installations nucléaires et la connaissance des niveaux de radioactivité dans l’environnement.

IMPORTANT

À cet effet, le réseau de surveillance « OPERA » est en place à La Réunion sur la commune de Saint-Denis. Ce réseau de surveillance participe ainsi à la compréhension des mécanismes de transferts des radionucléides dans l’environnement ainsi qu’à l’estimation de leurs flux.

La prise en compte du risque dans les bâtiments

La réglementation

Depuis la fin des années 1990, la réglementation prévoit l’obligation de mesure de surveillance, et si nécessaire, de réduction du risque radon en cas de seuils enregistrés trop élevés. Pour la surveillance et la mesure du radon, on parle de « dépistage ».

  • Pour les Établissements Recevant du Public (ERP) :

Les ERP * (établissements sanitaires et médicaux sociaux avec hébergement, d’enseignement, pénitentiaires, thermaux et d’accueil d’enfants de moins de 6 ans) sont dans l’obligation de réaliser un dépistage lorsque ces derniers sont situés en zone de risque 3 ou en zones 1 et 2 dès lors qu’un dépistage antérieur a mis en évidence une activité volumique annuelle moyenne du radon supérieure à 300 Bq/m3.

Suivant la concentration enregistrée, des actions correctives sont à mettre en oeuvre. Le dépistage, à la charge de l’exploitant et/ou du propriétaire, doit être renouvelé tous les 10 ans. Les résultats doivent être affichés de façon permanente, être visibles et lisibles près de l’entrée principale de l’établissement, dans un délai d’un mois suivant la réception du dernier rapport, au moyen du formulaire annexé à l’arrêté du 26 février 2019.

  • Pour les lieux de travail :

Les mesures prévues par le Plan National d’Actions 2005-2008 s’appliquent également aux lieux de travail, pour les activités professionnelles exercées en sous-sol ou en rez-de-chaussée de bâtiments situés en zone à risque pour la santé ainsi que dans certains lieux spécifiques de travail. Depuis le 1er juillet 2018 et la transposition de la directive 2013/59/EURATOM en droit français, toutes les entreprises doivent s’interroger sur les impacts du radon dans le cadre de l’évaluation des risques, réalisée conformément aux dispositions des articles R. 4451-13 à R. 4451-17 du Code du travail.

Les règles de prévention sont ensuite fixées dans le respect des principes généraux de radioprotection *. Dans le cas d’un dépassement des seuils tolérables, il est nécessaire de procéder à des travaux visant à diminuer ces niveaux ou à faire du suivi dosimétrique (mesure de l’irradiation) du personnel.

  • Pour les habitations :

Depuis le 1er juillet 2018, la réglementation concerne également l’habitat privé dans le cadre de l’Information des Acquéreurs et des Locataires (IAL), dans les zones où le potentiel radon est susceptible d’être le plus important (zone 3). Si la réglementation n’impose pas la réalisation de mesure de la concentration de radon dans l’air intérieur des habitations, il reste toutefois recommandé de réaliser un dépistage du bâtiment.

Par ailleurs, le Code de l’urbanisme impose la prise en compte des risques dans les documents d’urbanisme.

* ERP : Décret n° 2002-460 du 04 avril 2002 et arrêté NOR : SANY0422748A du 22 juillet 2004.

* Principes généraux de radioprotection : Ensemble des règles, procédures et moyens de prévention et de surveillance visant à empêcher ou réduire les effets nocifs des rayonnements ionisants produits sur les personnes.

Les mesures de protection individuelles et collectives

  • Pour se prémunir du risque radioactif :

La sécurité de l’utilisation et du transport d’une source radioactive est assurée par :

sa conception, qui inclut des systèmes de sécurité et d’indicateurs de l’état de l’appareil ;

son utilisation réglementée (temps d’exposition, distance entre les personnes et la source, interposition d’écran de protection entre les personnes et la source, etc.) ;

la formation du personnel ou des personnes susceptibles d’être exposées (formation de Personne Compétente en Radioprotection (PCR) dans les entreprises par exemple) ;

la mise en oeuvre de colis spécifiques, agréés par l’ASN, dont les performances sont modulées en fonction des contenus autorisés. La sûreté des transports de substances radioactives repose sur le concept de « défense en profondeur » (interposition d’une succession de barrières étanches indépendantes les unes des autres) dont la robustesse des colis constitue la première barrière de protection.

  • Pour se prémunir du risque radon :

Au sein de l’habitat, la surveillance de la concentration en radon est basée sur le volontariat. Il est possible pour un particulier de réaliser le dépistage de son habitation à partir de dispositifs passifs de mesure intégrée du radon (dosimètre Radon-Kodalpha pour un coût moyen d’environ 20 euros).

 IMPORTANT

Pour que la mesure soit efficace, il est nécessaire de placer le capteur durant deux mois d’exposition, dans les pièces de vie, au niveau le plus bas du bâtiment. Il convient de poser le dosimètre sur un meuble haut, une étagère ou au-dessus d’une armoire, à 20 centimètres minimum du mur le plus proche, tourné vers le centre de la pièce. L’appareil  ne doit pas être posé sur ou à proximité d’une source de chaleur.

En fonction des résultats obtenus, les recommandations sanitaires sont les suivantes :

En dessous du niveau de référence de 300 Bq/m3 :

L’exposition au radon ne nécessite pas la mise en oeuvre de dispositions spécifiques. Les recommandations générales de bonnes pratiques s’appliquent (aérer son logement, vérifier et entretenir les systèmes de ventilation installés et ne pas obstruer les entrées et sorties d’air).

En cas de dépassement du niveau de référence de 300 Bq/m3 :

Pour une concentration n’excédant pas 1 000 Bq/m3, des actions simples, ne mettant pas en oeuvre des travaux lourds sur le bâtiment, permettent d’abaisser suffisamment la concentration en radon. En plus de l’application des recommandations générales de bonnes pratiques listées dans le cas du niveau de référence de 300 Bq/m3, la réalisation de travaux d’étanchement, de rectifications des dysfonctionnements éventuels de la ventilation, etc.

Au-delà de 1 000 Bq/m3, ou lorsque le niveau d’activité volumique persiste au-dessus de 300 Bq/m3 après la mise en oeuvre des recommandations de bonnes pratiques et des aménagements :

Faire réaliser un diagnostic du bâtiment par un professionnel, qui permettra de définir les travaux à réaliser. Pour réaliser ces travaux, une subvention de l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH) peut être accordée aux propriétaires bailleurs ou occupants (sous conditions notamment de ressources) pour la réalisation des travaux nécessaires pour traiter les immeubles soumis à la présence de radon.

IMPORTANT

Au sein des ERP et des lieux de travail, des actions (expertises, travaux, contrôle d’efficacité, etc.) doivent, au même titre que pour les lieux d’habitations particuliers, être mises en oeuvre en cas de dépassement des seuils de concentration volumique.

Où se renseigner ?

➔ Informations générales :

➔ Les organismes officiels :

➔ Réglementations et informations :

Les communes concernées

Carte du risque radioactif à La Réunion.

Picto RadioactifLes consignes à respecter

Radioactif

En cas de risque nucléaire
En cas de risque nucléaire
  • Se mettre à l’abri dans un bâtiment en dur (immeuble, logement, etc.)
  • Fermer portes et fenêtres et couper la ventilation
  • Prendre de l’iode, uniquement sur instruction du préfet, et sauf contre-indication médicale
  • Se munir de son kit d’urgence et se tenir prêt à évacuer
Empêcher l'entrée du radon
Empêcher l'entrée du radon
  • S’assurer de l’étanchéité à l’air et à l’eau entre le sous-sol et les murs
  • Obstruer les passages autour des gaines et au niveau des fissures du plancher et des murs
  • S’assurer que le bâtiment possède un système d’aération assurant un renouvellement de l’air suffisant
  • Mettre en surpression l’espace intérieur ou en dépression le sol sous-jacent
  • Réaliser un diagnostic technique du bâtiment si les seuils sont supérieurs à 1000 Bq/m3
Evacuer le radon présent
Evacuer le radon présent
  • Traiter le soubassement du bâtiment en le ventilant
  • Faire fonctionner régulièrement le système d’aération du bâtiment
  • Si possible, privilégier un système de chauffage électrique ou au gaz plutôt qu’un chauffage au bois